Au commencement du monde Cronos et Rhéa partagèrent l’univers entre tous leurs enfants. A Zeus le ciel, Poséidon la mer et Hadès les enfers.
Ce dernier a un aspect noble et sévère et il inspire crainte et respect, il veille sur le royaume des morts où il y a un aller mais jamais de retour. C’est lui qui scelle le sort de l’âme des défunts. Aux élus les champs Elysées, les maudits sont jetés dans le tartare, la majorité va errer sans but et sans fin dans la plaine des Asphodèles. Certes Hadès est inflexible, mais il n’est ni injuste, ni pervers et chacun reçoit selon ses mérites.
Hadès n’est pas un Dieu comme les autres, et grâce à la présence de la belle et généreuse Perséphone, Hadès est même parfois perçu comme un Dieu bienfaisant, un sage conseiller.
Bref on le craint mais on l’invoque aussi, on le maudit mais on a aussi recours à lui. Et de part sa vie austère et exemplaire il diffère des autres Dieux, qui eux, ressemblait parfois un peu trop aux humains…